Violences Gynécologiques
Les violences gynécologiques et obstétricales (6/6) : que faire ?
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Il est très difficile de savoir comment réagir, en fonction des situations comme en fonction de la gravité de ce à quoi l’on est confronté.
Tout d’abord, je pense qu’il est très important de poser en permanence des question : sur ce qu’on nous fait, sur pourquoi on nous le fait, si ça va faire mal, si ça va durer longtemps,… Si l’on ose, il ne faut pas hésiter à dire ce que l’on veut : je préfère telle position pour l’examen, et je refuse le frottis aujourd’hui.
Les violences gynécologiques et obstétricales (5/6) : la grossesse et accouchement
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Dans l’imaginaire collectif, la grossesse est un moment béni de la vie d’une femme, et l’accouchement un moment fatiguant mais qui mène à l’épanouissement tant attendu qu’est la maternité (car enfin, quelle femme oserait ne pas s’épanouir dans la maternité ?!). Pourtant c’est, médicalement parlant, un des moments où la femme est la moins considérée.
Tout d’abord, même s’il peut paraître bizarre de mettre cela dans cette section, il y a la fausse couche.
Les violences gynécologiques et obstétricales (4/6) : l'avortement
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Un certain tabou demeure autour de l’avortement : on en parle peu, il continue à être remis en question, et on voit les femmes qui y ont recours comme des écervelées incapables de faire attention à leur contraception. Tout d’abord, quelques chiffres : chaque année, il y a environ 800 000 naissances, et 200 000 IVG 1. Au cours de leur vie, un tiers des femmes avorteront 2. Plutôt que de critiquer ces imbéciles incapables de prendre une pauvre pilule tous les jours, demandons-nous ce qui peut bien se passer.
Les violences gynécologiques et obstétricales (3/6) : la contraception
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La pilule est le premier moyen de contraception en France : c’est celui de plus de la moitié des femmes 1. Or, peu de pays sont dans notre cas de figure. Le stérilet lui est généralement préféré. Pourtant, la manière dont la pilule est délivrée entrave la liberté des femmes.
Tout d’abord, elle est en grande majorité délivrée par des gynécologues ; il faudrait savoir que médecins généralistes et sages-femmes sont tout aussi qualifiés pour la prescrire !
Les violences gynécologiques et obstétricales (2/6) : premier rendez-vous
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Le premier rendez-vous chez un gynécologue est toujours un peu particulier. Certaines sont terrifiées et repoussent la date, d’autres le voient comme un symbole de féminité. Certaines sont forcées par leur mère, d’autres y vont en cachette. Certaines y vont pour des règles très douloureuses, d’autres pour un premier rapport. Cette première confrontation à un gynécologue est parfois un très mauvais souvenir, et engendre chez certaines une phobie. Confrontés à une jeune patiente, les gynécologues sont souvent effroyablement maladroits.
Les violences gynécologiques et obstétricales (1/6) : introduction
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« Les femmes, c’est comme les juments, celles qui ont de grosses hanches ne sont pas les plus agréables à monter, mais c’est celles qui mettent bas le plus facilement. » Voilà ce qu’on pouvait lire sur une diapositive du CNGOF (le Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français), lors de leurs 42e Journées 1. Pourtant habitué des sorties déplacées, le président du CNGOF Israël Nisand s’est excusé auprès des personne qui auraient pu être choquées.